LA COLONNE
La colonne avance...
La colonne avance, silencieuse...
Dans un silence de mort...
La colonne avance, à petits pas...
Ils n'en peuvent plus...
Ils ont froid...
Ils ont peur...
La colonne avance...
La colonne avance, nerveuse...
Dans un silence assourdissant...
La colonne avance, vers le futur...
Ils ont tout quitté...
Ils ont tout perdu...
Ils n'ont plus rien...
La colonne avance...
La colonne avance vers l'inconnu...
Dans un silence anxieux...
La colonne avance, vers la déconvenue ...
Ils fuient la guerre...
Ils fuient la faim...
Ils fuient la misère...
Ils n'auront rien...
Janvier 2017
LETTRE A MA MERE
Maman, tu m’as montré le chemin, qui pour toi reste sans lumière... L'obscurité qui t'accompagne t'a empêchée de faire bien
des choses...
Quelle a été ta vie, pauvre mère ?
Obligée de rester avec un mari épouvantable, égoïste, gueulard... Que les autres montrait en exemple...
Obligée de subir... De te taire...
Aveugle, quatre enfant, femme au foyer... Comment aurais tu pût partir ?
A sa mort, tu t'es occupée de ta mère malade, tu l'as gardée chez elle jusqu'au bout, tu as tenu bon, même quand la morphine l'a faisait déraillé et qu'elle t'insultait parce qu'elle ne te reconnaissait plus...
Ensuite, tu as pris ton père chez toi... tu l'a chouchouté pendant une dizaine d'années, jusqu'à ses presque 100 ans...
Combien d'année t'es-tu oubliée à t'occuper des autres ?
Combien d'année sans penser à toi ?
Combien d'envies as-tu refoulé ?
Maintenant, tu as trouvé la paix... Tu as déménagé de cette maison aux tristes souvenirs... Maintenant, tu te sens mieux, plus libre...
Tu mènes ta vie, tu bricoles, tu démontes au risque de ne pouvoir remonter, tu comptes les vis...
Grande leçon de courage que tu m’as donné depuis l'enfance... Et quand tu te dis fière de moi, parce que j'ai du courage, je me bats devant la maladie... Je ne peux que sourire et me dire que a côté de toi c'est rien !
C'est grâce a toi que je m'en sors aussi bien...
C'est grâce a toi que je suis en vie et que je continue à vivre...
Merci Maman...
Quelle a été ta vie, pauvre mère ?
Obligée de rester avec un mari épouvantable, égoïste, gueulard... Que les autres montrait en exemple...
Obligée de subir... De te taire...
Aveugle, quatre enfant, femme au foyer... Comment aurais tu pût partir ?
A sa mort, tu t'es occupée de ta mère malade, tu l'as gardée chez elle jusqu'au bout, tu as tenu bon, même quand la morphine l'a faisait déraillé et qu'elle t'insultait parce qu'elle ne te reconnaissait plus...
Ensuite, tu as pris ton père chez toi... tu l'a chouchouté pendant une dizaine d'années, jusqu'à ses presque 100 ans...
Combien d'année t'es-tu oubliée à t'occuper des autres ?
Combien d'année sans penser à toi ?
Combien d'envies as-tu refoulé ?
Maintenant, tu as trouvé la paix... Tu as déménagé de cette maison aux tristes souvenirs... Maintenant, tu te sens mieux, plus libre...
Tu mènes ta vie, tu bricoles, tu démontes au risque de ne pouvoir remonter, tu comptes les vis...
Grande leçon de courage que tu m’as donné depuis l'enfance... Et quand tu te dis fière de moi, parce que j'ai du courage, je me bats devant la maladie... Je ne peux que sourire et me dire que a côté de toi c'est rien !
C'est grâce a toi que je m'en sors aussi bien...
C'est grâce a toi que je suis en vie et que je continue à vivre...
Merci Maman...
PETITE
Regardes Petite,
Le beau nuage qui arrive...
N'aies pas peur Petite...
Du nuage destructeur,
Création humaine...
Regardes Petite,
Après son passage éclair,
Il n'y aura plus rien...
N'aies pas peur, Petite...
Ce n'est pas une fin...
Terre Mère va survivre...
Quelques Justes vont rester...
Tu vas rester...
Une nouvelle nation va naître...
Une nation proche de la terre...
Une nation proche des hommes...
SOURIRE
Un léger sourire aux lèvres,
Je regarde le Monde tourner...
J'observe la folie,
La destruction...
L’inconscience...
Un léger sourire aux lèvres,
Je regarde tourner le Monde...
J'observe l'amour,
La compassion,
L’espoir...
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